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Ce dernier aura un impact "considérable" sur l'économie du pays, a prévenu dimanche le porte-parole du gouvernement nippon, Yukio Edano. La région nord-est compte en effet pour 8% du Produit Intérieur Brut (PIB) de la troisième économie du monde.

Nous ne pouvons qu'être anéantis devant l'horreur des images qui nous sont parvenues tout en étant admiratifs du sang-froid et de la dignité de ces Japonais qui ont pourtant tout perdu. Ce pays attachant n'avait nul besoin d'une telle épreuve, lui qui est le grand perdant économique de ces 20 dernières années avec un indice Nikkei en baisse depuis 20 ans sur la période et un PIB en croissance de 20 % seulement.

Prise en étau entre les inquiétudes géopolitiques, la crise de la dette et les suites des événements japonais, la Bourse de Paris est retombée à ses niveaux de début d'année et va devoir suivre la situation au Moyen-Orient et les décisions prises lors du sommet européen pour espérer rebondir.

Sur la semaine écoulée, l'indice CAC 40 a perdu 2,28% pour s'inscrire à 3.928,68 points, après avoir enregistré quatre séances de repli.

Les manifestations en Arabie saoudite en fin de semaine ont ravivé les craintes d'une contagion des troubles au premier producteur mondial de pétrole.

Néanmoins, les forces économiques positives existent puisque le PIB réel des USA a retrouvé son niveau d'avant la crise. L'Europe, même si elle est très disparate, se caractérise par une forte activité industrielle, mais des ventes de détail décevantes.

De manière technique, les moteurs pour le marché actions restent toujours positifs : les bénéfices des entreprises sont robustes, les valorisations se cantonnent dans la partie basse des fourchettes historiques.

Il nous semble que les produits structurés que nous avons fait fabriquer par la Société Générale et par la Commerzbank devraient bénéficier d'un calendrier intéressant puisqu'ils seront lancés à la fin de ce mois. En effet la fièvre acheteuse sur les pays émergents s'est calmée : Capitis émergent garanti plus (Société Générale) garantit à huit ans une rentabilité annuelle et un effet de cliquet indexé sur les actions/obligations de la zone émergente ainsi que les actions/obligations des mines d'or. Par ailleurs Capitis Euroconfort offre une rentabilité minimum de 25 % sur six ans tant que l'indice boursier européen EUROSTOXX 50 n'a pas baissé de plus de 70 %.

Bien sûr, pour l'ensemble de nos clients étant positionnés sur des SICAV ou Fonds plutôt offensifs, nous restons très vigilants et nous sommes en contact direct et permanent avec les gérants.

Nous souhaitons cependant leur rappeler que ces mêmes gérants ont pour mission au sein de leurs portefeuilles de se protéger quand ils l'estiment nécessaire.

Plus que jamais, nous devons rester souples sur nos appuis car nous n'en avons pas encore fini avec l'imprévu...

Nous restons à votre disposition pour tous commentaires ou entretiens personnalisés.

L'équipe Capitis Conseil

04 72 17 03 01